10 septembre 2018
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Paupières froissées de rêves, les oiseaux
nocturnes dégourdissent leurs rémiges,
étirent pattes et c ou. Ils vont rythmer la
musique des sphères.
Avec précaution, ils tendent leurs voilures
pour capter les arpèges du vent.
Voudraient-ils habiter les mythes ?
Derrière cet envol, une rumeur s’amplifie,
galops et aboiements s’y confondent ;
Silencieuse, une biche pleure : le grand cerf
N’est pas revenu.
La nuit tremble, rôde la mort.
©Nicole Hardouin.
Extrait du recueil « Prométhée, nuits et chimères » aux éditions de l’Atlantique, collection Phoibos.
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