Blottie dans ses draps, dans sa sphère,
Végétative devenue,
Fleur endormie sur planisphère,
Elle s'était vite retrouvée nue.
Ses routes empruntaient des tunnels.
Ses nuits lui cachaient les étoiles.
Perdue au commun des mortels,
L'éphémère habitait sa toile.
Mais on ne tue pas l'espérance,
Malgré les paradis perdus.
La belle vivait mal le silence
Du Prince charmant tant attendu.
Un embryon d'âmes en osmose
Naquit un jour de cette quête,
Du cocon en métamorphose,
L'arc-en-ciel après la tempête.
Mais l'Amour est un papillon
Tout noir, habillé de couleurs.
Il s'envole au gré d'une saison,
Butine les graines au p'tit bonheur...
LA CHANCE ...
Pierfetz©
Sources : http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/V-5Metamorphose.htm
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