4 juin 2018
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A Montfaucon, les cordes s’agitent de plus
en plus frénétiquement au bout des
potences taillées dans le bois d’arbres
suppliciés. Des têtes glissent d’entre les
nœuds desserés.
Prométhée, pourquoi te sauves-tu ?
Chancelants, nos frères humains transis et
occis 1 déploient leur carcasse blanchie
parle temps. Les mains parcheminées aux
longues, trop longues phalanges ivoirines
se cherchent, se tendent.
Pour quel accueil ?
©Nicole Hardouin.
Extrait du recueil « Prométhée, nuits et chimères » aux éditions de l’Atlantique, collection Phoibos.
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[1] Villon