20 mai 2018
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Mon corps n’existe
qu'au pays de tes caresses
trouble impénétrable
et plus extrême
que ta nudité…
Créature éphémère
vas-tu m’apprendre enfin
le tragique plaisir
du souffle qui embrase
la force des dragons
aux flammes de ma vie ?...
Fais rugir le feu
qui brise l’écorce
et jette l’extase
dans la chair de mes mains
ivres de ta peau
brune et soyeuse
comme un voile inconnu
à l’aube de la terre…
Arrache de mon âme
la glace de l’oubli
et fouille le désert
qui marche vers ma tombe…
Effleure le chant
de l’odeur enivrante
qui déchaîne ton ventre
pour que l’image folle
traque la horde sauvage
des spasmes de mon sang…
© Victor Varjac
Antibes, le 28 septembre 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS
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