2 mai 2018
3
02
/05
/mai
/2018
06:26
Quand tu demandes merci,
Vaincu par trop d’amour,
Et que tu viens faire naufrage
Entre mes bras,
Mes mains caressent
Doucement tes cheveux
Et je veille la vague régulière
De ton souffle d’enfance,
Pendant que s’ébauchent en moi
De sourdes ambivalences.
En ces instants de plénitude
Toute ma vie est suspendue
A l’abandon confiant de ton être,
Que berce la nacelle nue
De mon âme.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits