26 mai 2018
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cruelle
aux sillages
virtuels
qui encanaillent
l’ombre
solennelle
déchirant
ma pensée
diablesse
que je porte
pendentif
de survie
dépouillant
mon torse
de toute autre
présence
fascination
d’un empire
céleste
qu’elle exerce
aux heures
sacrées
sur mes soleils
naissants
chatte
sur le couvre-lit
de mes fantasmes
mortelle présence
malgré l’absence :
je demeure
sa tendre souris
aux heures consentantes
©Claude Luezior
Extrait du recueil « Prêtresse » aux éditions L’Harmattan
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