9 avril 2018
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Une à une, les lumières s’éteignent
La fête est finie, les mariés s’étreignent
Bientôt, sur le quai de la gare abandonnée
Je reste plus que jamais sans lune pour m’éclairer
Que la solitude après la musique et les danses
Est lourde à endurer tant elle est rance
Il va finir par trouer la nuit par son bruit
Et le train qui n’en finit pas de tarder… bientôt minuit…
J’ai vu des gens heureux, chanter, danser, boire et manger
Déjà, j’en ai la nostalgie.
Je vais dormir seul ce soir sans femme à aimer
Peut-être allumerai-je une bougie
Pour voir danser la flamme
Et qu’elle se dessine sur le mur en ombre de femme…
Je sens monter la déprime de l’homme abandonné
Je dois réagir et m’autoriser à rêver…
Et je murmure doucement ces mots de mon enfance
Ces mots, ces phrases qui furent toujours ma chance :
Ecoute le chant de l’oiseau
Et tu trouveras que ton jour est beau !
Ecoute le murmure du vent
Il porte nos joies et nos tourments !
Ecoute les clapotis de l’eau
Elle porte nos vies depuis le berceau !
Entends le cœur des amoureux
Ils chantent l’amour glorieux !
Entends la mélodie offerte par la pluie
Et admire l’éclair qui dans le ciel luit
Entends encore le roulement du tonnerre
Beaucoup d’animaux en ont peur et se terrent…
C’étaient les mots de ma maman
Le plus doux, le plus tendre des calmants…
©Jean Dornac
Mulhouse, le 17 mars 2018
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