12 février 2018
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Sais-tu mon esprit
Que la gangrène dévore cette terre
Par les dictateurs et élus maudits
Indignes et brutaux, ces malades aux cœurs de pierre…
Sais-tu mon âme qu’un jour
Ceux-là, jouant aux rois idiots
Presseront sur le bouton sans retour
Qui fera de tous des flambeaux !...
Sais-tu mon corps
Qu’à l’aube du nouvel An
Des patrons de tous bords
Poursuivent notre empoisonnement ?
Sais-tu qu’ils le font par sottise innée
Pour agrandir sans cesse leur capital
Aveugles au point d’empoisonner même leurs lignées
Juste pour de méprisables raisons commerciales…
Sais-tu mon corps
Qu’ils avancent, ces crabes, grâce à leur flair ?
Ils sont sans pitié ni remords
Pour dévorer au mieux ta chair !
Sens-tu mon corps
Qu’ils fouillent tout ce qui vit
Espérant y trouver de l’or
Avec la complicité des lobbies…
Ils sont pareils à des cancers, ces bourreaux
Peu à peu ils rongent ceux qu’ils veulent voler.
Il y a aussi des prions qui pillent nos cerveaux
Ils plagient nos actes et nos pensées !
Peut-être pire, il y a les patrons-sida
Qui anéantissent toutes tes défenses
Avant de t’avaler tel un anaconda !
Ton éventuel suicide sera leur récompense…
Ainsi va le sort des damnés de la terre !
Tu croyais qu’ils appartenaient au passé ?
Ce temps revient, ne sens-tu pas son odeur qui erre ?
Elle tient du Malin qui rode pour l’éternité…
©Jean Dornac
Mulhouse, le 11 février 2018
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