9 février 2018
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Petit pays de lumière où s’épanouit l’amour
Me voici à tes pieds sanglotant toujours
Sans force, sans fougue, quasiment sans espoir…
Encore un panorama qui n’est plus beau à voir.
Les mémoires à l’horizon de mes souvenirs
Ne sont plus, n’aspirent plus, elles expirent.
La nature non-existante me rend amère,
Des cris infâmes dans mon cœur s’adhèrent.
J’épie le cataclysme aux faces humiliantes,
Encore cette titanesque lassitude si effrayante
S’héberge dans mon cœur affligé de douleur,
En te voyant dévaster des collines en fleurs.
Je vais vous écorcher avec grief, Ouragan,
Pour ce que vous avez légué aux êtres vivants
Je vous maudis, allez donc vous isoler en enfer,
Très loin de ceux qui ont déjà trop souffert.
Ouragan, ce que vous êtes ignoble et hideux
Je lance encore des cris effroyables et affreux
Vers le ciel, en trombe, comme vous d’ailleurs.
Pourquoi Mon Dieu ! Avons-nous encore si peur.
©Nancy Turnier Férère
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