15 janvier 2018
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Parfois le ciel est bleu
Mais combien de temps
Avant que ne vienne l’orage
Qui couve déjà à l’horizon ?
Il n’y a pourtant aucun nuage
Entre ton cœur et le mien !
Alors pourquoi entendre déjà
Le tonnerre au lointain ?
Peut-être en raison
De cette étrange lueur
Qui passe par instants
Au fond de tes yeux
Un rapace vole au-dessus de ton âme
Il a figure d’homme autre que moi
Tu lui souris pendant que tu m’oublies
Entre lui et moi, un éclair surgit !
La tempête se rapproche
Je la sens, là, si proche !
Tout ton corps le crie
Tu le veux, pas moi, mais lui !
Alors, sur tes yeux comme sur les miens
Tombe la pluie en averse
Pour tenter d’inonder
Ce feu qui nous consume !
Mais rien n’y fait
De moi tu te détournes
Et, en t’éloignant, tu me dis
Dans un large sourire :
« Je n’ai rien à te reprocher ! »
Et, pourtant tu t’en vas !
Le cœur léger tu m’abandonnes
Sur une étagère des objets perdus
Une autre pourra me ramasser
Dans un an et un jour mais pas avant…
©Jean Dornac
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