26 janvier 2018
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Une fois encore, je tiens à remercier chaleureusement Francesco pour ses traductions qui enrichissent mon blog de poésie, tant cette langue évoque les arts, la beauté mais aussi le soleil et l’amour…
Parfois le ciel est bleu Parfois le ciel est bleu Mais combien de temps Avant que ne vienne l’orage Qui couve déjà à l’horizon ? Il n’y a pourtant aucun nuage Entre ton cœur et le mien ! Alors pourquoi entendre déjà Le tonnerre au lointain ? Peut-être en raison De cette étrange lueur Qui passe par instants Au fond de tes yeux Un rapace vole au-dessus de ton âme Il a figure d’homme autre que moi Tu lui souris pendant que tu m’oublies Entre lui et moi, un éclair surgit ! La tempête se rapproche Je la sens, là, si proche ! Tout ton corps le crie Tu le veux, pas moi, mais lui ! Alors, sur tes yeux comme sur les miens Tombe la pluie en averse Pour tenter d’inonder Ce feu qui nous consume ! Mais rien n’y fait De moi tu te détournes Et, en t’éloignant, tu me dis Dans un large sourire : « Je n’ai rien à te reprocher ! » Et, pourtant tu t’en vas ! Le cœur léger tu m’abandonnes Sur une étagère des objets perdus Une autre pourra me ramasser Dans un an et un jour mais pas avant… ©Jean Dornac
| A volte il cielo è blu A volte il cielo è blu Ma per quanto tempo Prima che arrivi il temporale Che già s’intravede all’orizzonte? Non c’è ancora nessuna nuvola Tra il tuo cuore e il mio! Quindi perché aspettarsi I temporali da lontano? Può essere in ragione Di questa strano bagliore Che passa a momenti Al fondo dei tuoi occhi Un rapace vola sopra la tua anima Ha una figura umana diversa dalla mia Gli sorridi mentre mi dimentichi Tra lui e me si scarica un fulmine! La tempesta s’avvicina La sento così vicina! Tutto il tuo corpo gli urla Tu lo vuoi, non me, ma lui! Quindi, su i tuoi occhi come su i miei Piove un acquazzone Per tentare d’inondare Questo fuoco che ci consuma! Ma non riesce Mi volti le spalle E allontanandoti, mi dici Con un grande sorriso: “non ho niente da rimproverarti!” E mentre tu vai via! Mi abbandoni a cuor leggero Su uno scaffale degli oggetti perduti Un’altra potrebbe raccogliermi Fra un anno e un giorno, ma non prima... ©Francesco Casuscelli |