24 janvier 2018
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Par les espaces bleus
Où se confond la nuit
Tu vis libre et heureux
Dans tes palais de givre.
Mais penses-tu seulement
A celle qui attend
Dans l’ennui de la ville.
Tes pas sur la neige
Laissent l’empreinte du silence,
Pendant qu’un soleil pâle
Se couche sur l’Ariège.
Serre sur ton cœur
Mon pauvre cœur qui tremble.
Et tandis que mon visage repose
Dans l’ovale de tes mains,
Que viennent l’émerveiller
Les baisers de l’éternel été.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
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