28 décembre 2017
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Comme un fleuve en crue,
Monte la révolte des humbles,
Par la rage contenue
Dans leurs poings serrés,
Et leurs veines gonflées.
Les mots sont restés impuissants
Devant l’insolence du monde.
Trop de portes se sont fermées,
Trop de coups sont tombés,
Et le temps ignore les blessures.
Chaque matin éveille
Les mêmes souffrances,
Et le désespoir s’écrit toujours
Avec les mêmes mots.
Mais un jour,
Des mains de la colère,
Jaillira la force irrésistible
Restituant aux hommes spoliés
Leur terre de liberté.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
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