29 novembre 2017
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Nul ne sait où se croisent les lignes…
Nous nous sommes aimés
Sans avoir pris le temps
De nous connaître
Sur la foi d’un baiser,
D’une caresse
Et de nos corps étonnés
D’un même frissonnement.
Entre tes bras,
Je fondais comme neige,
Respirant le bonheur
De la grève sous l’écume,
De la terre où se penchent les blés,
De la rosée où s’enivre l’aurore.
Tu me donnais la volupté
De tendresses oubliées,
Et j’étais la voyageuse
Arrachée au désert,
Buvant la vie peu à peu
Pour ne pas en mourir.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
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