11 novembre 2017
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Tu aspires être pour toujours
Là où le délice siège à son tour
Tu t’imposes et résides dans mon cœur,
Malgré tout, tu allaites ton bonheur.
Tu frétilles les charnières de ma vie,
Tu t’altères, te consoles, te nourris
Là où demeure un reflet empourpré
Te fructifiant lentement pour te protéger.
Toi le grand sorcier cauteleux
Qui veille les martèlements heureux,
Florissants et cadencés de mon cœur…
Je ralentis…les vers se stagnent ici, malheur !
Tu t’éternises dans mon cœur pour te soûler
De mes éclats de rire et de leurs sonorités.
Hélas! Tes ballades seront fatales
De la jalousie barbare et brutale,
Arme tranchante, elle ébrèche,
Elle froisse l’être aimé, elle écorche.
Cloîtré et tapissé de rouge dans mon cœur,
Tu ne branles nullement, ô voleur !
Tu claques tes doigts, sans tarder à les voir,
Tu fais appel à des pleureuses vêtues de noir
Qui tour à tour versent des sanglots amers
Pour nous vieillir en harmonie de misère.
Accompagnées d’une cacophonie de labeur
Arrivent nos cendres fusionnées de douleur
Dans un autre monde vers un trépas de haine
Unis dans notre solitude froide et sereine
Du tombeau, lieu de notre dernier gîte
Les doléances de détresse nous quittent.
©Nancy Turnier-Férère
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