3 novembre 2017
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Grand merci à Francesco, merveilleux ami italien qui nous offre régulièrement la traduction de mes poèmes dans sa langue imprégnée de soleil et de joie de vivre !!
Jean
ENFANT… Dans quel monde es-tu né, Toi, l'innocent ? Tu es arrivé confiant Dans un monde Fait de quelques puissants De peuples affamés Errants et sans liberté. Gamin, Ne sais-tu pas que pour briller, Les tortionnaires Vont tout te voler ? Ne sais-tu pas que Ta pauvreté est garante De leurs excès ? Ne sais-tu pas que pour tout accaparer C'est ta vie qu'ils vont briser ? Pour qu'ils règnent en maîtres Tu dois disparaître... Oh innocent, Ne sais-tu pas que par soif d'argent, Ils sont avides de ton sang ? Oh, enfant de la terre, Fils de toutes les nations, Bambin aux yeux rieurs Ou déjà en pleurs, Pauvre ou miséreux, Pleurant de faim De froid, de peurs Ceux qui veulent ta mort Oublient qu'ils s'immolent Et précipitent la terre Dans l'horreur. Enfant, Tu es sel de terre Et de vie ! Sans toi, Nul sourire Nulle joie Nulle espérance Nulle beauté Nul avenir sur terre… Enfant de Palestine, Petite fille du Darfour, Étudiant d'Iran ou de Chine, Gamin du Pérou ou d'Argentine, Fils d'Afrique et d'ailleurs Ta vie n'est rien Aux yeux de ces gredins. Fils d'Europe, Fille d'Amérique, Tu te crois privilégié Mais ta vie est en danger. Pour la fortune de tes banquiers Les pouvoirs vont t'engraisser Avant de te livrer à la boucherie. Comme on saigne le porc, Ils t'enverront au feu de guerres Qui, jamais, ne sont tiennes. La mort de tout enfant Fruit joyeux de la terre Est un crime sans nom. Tant de dons qui n'écloront pas Tant de chances évanouies Tant d'espérances anéanties Pour la seule volupté De quelques funestes prédateurs. Enfant, Je pleure les poèmes que tu n'écriras pas Je pleure les notes que tu ne joueras pas Je pleure les œuvres que tu ne peindras pas... Je pleure l'amour dont, jamais, Tu ne nourriras le monde… © Jean DORNAC 26 juin 2009 | Fanciullo In quale mondo sei nato Piccolo innocente? Sei arrivato fiducioso In un mondo Fatto da alcuni potenti Da popoli affamati Raminghi e senza libertà Bimbo, non sai che per brillare i torturatori vogliono derubarti tutto? Non sai che La tua povertà è garanzia Del loro lusso? Non sai che per prendersi tutto Rovinano anche la tua vita? Affinché possano regnare e comandare Tu devi scomparire... Oh innocente Non sai che per sete di danaro Loro sono insaziabili del tuo sangue? Oh, bambino della terra Figlio di tutte le nazioni Bambino dagli occhi lucidi Stai già piangendo Povero e misero Sofferente di fame Di freddo e di paura Quelli che vogliono la tua morte Dimenticano che s’immolano E fanno precipitare la terra Dentro l’orrore Fanciullo, Tu sei il sale della terra E della vita. Senza di te, Nulla sorride Nulla è gioia Nulla è speranza Nulla è bellezza Nessun futuro sulla terra... Fanciullo della Palestina bambina del Darfur, studente dell’Iran o della Cina, ragazzo del Perù o dell’Argentina, figlio dell’Africa e di tutto il mondo la tua vita non è niente agli occhi di questi farabutti. Figlio dell’Europa, Figlia dell’America, Tu ti credi privilegiata Ma la tua vita è in pericolo. Per la fortuna dei banchieri Il potere t’ingrasserà Prima di spedirti al macello. Come un maiale insanguinato Ti invieranno al fuoco delle guerre Che non saranno mai le tue. La morte di tutti i bambini Frutti felici della terra È un crimine innominabile. Tanti doni non aperti Tante possibilità svanite Tante speranze in frantumi Per il solo desiderio Di alcuni predatori funesti Fanciullo, Io piango le poesie che non scriverai Piango le note che non suonerai Piango i dipinti che non dipingerai... Io piango il tuo amore, che non Potrà nutrire il mondo © Francesco Casuscelli 2 novembre 2017 |