25 octobre 2017
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Sur le chemin des cendres
J’irai brûler les souches de l’absence,
En observant le miroir des eaux
Du lavoir où joua Rimbaud,
De l’ivresse d’un bateau,
A l’enfer des saisons.
Parfois rassemblés, souvent isolés,
Nous côtoierons l’indicible
D’une harmonie sauvage,
D’un théâtre de verdure,
Au seuil de la folie, de l’incertitude,
D’un imaginaire à recomposer.
Oiseleurs de paroles migrantes,
Bergers d’icônes brisées,
La vie, comme la poésie, nous appartient,
Elle deviendra notre chemin, notre symphonie,
Mes voyelles reposeront entre tes mains,
Et tu en feras une nouvelle parade.
©Michel Bénard.
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