9 octobre 2017
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Comprends-tu ami
Que tu n’es que le maillon
D’une chaîne peut-être éternelle ?
Tu n’es que vraiment que ça
Mais si tu ne l’étais pas
La chaîne n’existerait plus !
Tu es l’élément indispensable
Nul autre que toi ne compte plus
Nul autre que toi ne compte moins !
Souvent tu te dis que tu n’es rien
En te comparant aux parvenus
Qui imaginent encore être tout !
Mais n’écoute pas ceux qui disent
Ô ! Les pauvres fous
Que sans études tu n’es rien !
Ô ! Pauvres gosses trop gâtés !
Ceux-là ne connaissent pas la vie
Trop pourris dans le luxe et dans l’or…
Toi, tu pratiques l’université de la vie
Tu te frottes chaque jour
Aux réalités d’une écrasante existence !
Tu sais le poids de la chaîne
Que tous nous portons
Depuis la nuit des temps !
Alors laisse aux ignorants
Le pouvoir et l’argent !
La fortune fait les imbéciles
Les esprits vides et arrogants !
Ils disent que tu es fainéant ?
Car tu refuses d’obéir et de les servir…
Mais toi tu es libre !
Libre de l’argent
Libre du pouvoir
Libre de leurs folies d’orgueil
Libre d’aimer la vie et la nature
Avec toutes leurs beautés !
Mais toi, tu chantes avec le vent !
Tu récoltes l’amour à tout bout de champ
Tu sèmes la liberté comme un brave paysan !
Et tu assumes de n’être qu’un maillon
De la chaîne qui nous lie tous
Depuis le commencement des temps…
Poursuis ta route, tu n’es pas fainéant
Tu n’es pas rien, tu es l’essentiel
Sans toi, pas d’argent ou de bénéfice
Sans toi, ces pauvres d’esprit ne sont rien
Ne leur resteraient que les mains vides
Et leur coutumière fatuité…
Va et sème la vie
Celle qu’on aime
Qui à personne ne nuit
Va compagnon de souffrances
Comme le poète on te méprise
Oublie-les, leur cœur est rance…
©Jean Dornac
Lyon, le 8 octobre 2017
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