19 octobre 2017
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La chaîne Comprends-tu ami Que tu n’es que le maillon D’une chaîne peut-être éternelle ? Tu n’es que vraiment que ça Mais si tu ne l’étais pas La chaîne n’existerait plus ! Tu es l’élément indispensable Nul autre que toi ne compte plus Nul autre que toi ne compte moins ! Souvent tu te dis que tu n’es rien En te comparant aux parvenus Qui imaginent encore être tout ! Mais n’écoute pas ceux qui disent Ô ! Les pauvres fous Que sans études tu n’es rien ! Ô ! Pauvres gosses trop gâtés ! Ceux-là ne connaissent pas la vie Trop pourris dans le luxe et dans l’or… Toi, tu pratiques l’université de la vie Tu te frottes chaque jour Aux réalités d’une écrasante existence ! Tu sais le poids de la chaîne Que tous nous portons Depuis la nuit des temps ! Alors laisse aux ignorants Le pouvoir et l’argent ! La fortune fait les imbéciles Les esprits vides et arrogants ! Ils disent que tu es fainéant ? Car tu refuses d’obéir et de les servir… Mais toi tu es libre ! Libre de l’argent Libre du pouvoir Libre de leurs folies d’orgueil Libre d’aimer la vie et la nature Avec toutes leurs beautés ! Mais toi, tu chantes avec le vent ! Tu récoltes l’amour à tout bout de champ Tu sèmes la liberté comme un brave paysan ! Et tu assumes de n’être qu’un maillon De la chaîne qui nous lie tous Depuis le commencement des temps… Poursuis ta route, tu n’es pas fainéant Tu n’es pas rien, tu es l’essentiel Sans toi, pas d’argent ou de bénéfice Sans toi, ces pauvres d’esprit ne sont rien Ne leur resteraient que les mains vides Et leur coutumière fatuité… Va et sème la vie Celle qu’on aime Qui à personne ne nuit Va compagnon de souffrances Comme le poète on te méprise Oublie-les, leur cœur est rance… ©Jean Dornac Lyon, le 8 octobre 2017 | La catena Capisci amico mio Tu non sei altro che l’anello D’una catena probabilmente eterna? Non sei più di questo Ma se tu non lo fossi La catena non esisterebbe più! Tu sei l’elemento indispensabile Nessuno conta più di te Nessuno conta meno di te! Spesso ti dici che non sei nessuno In confronto agli arricchiti Che pensano ancora di essere tutto! Ma non ascoltare quelli che dicono Oh! poveri schiocchi Che senza gli studi non sei niente! Oh! Poveri bambini troppo viziati! Quelli non conoscono la vita Troppo abituati nel lusso e nell’oro Tu, pratichi l’università della vita Ti consumi ogni giorno Nelle condizioni di un’esistenza massacrante! Tu conosci il peso della catena Che tutti noi portiamo Dalla notte dei tempi! Allora lascia agli ignoranti Il potere e il denaro! La fortuna li rende imbecilli Con l’anima vuota e arrogante! Loro dicono che sei un fannullone? Perché ti rifiuti di servirli... Ma tu sei libero! Libero dai soldi Dal potere Libero dalla loro follia d’orgoglio Libero d’amare la vita e la natura Con tutte le loro bellezze! Ma tu, tu canti con il vento! Raccogli l’amore alla fine del campo Tu semini la libertà come un contadino coraggioso! E ti consideri di non essere che un anello Della catena che ci lega tutti Dal principio dei tempi... Prosegui il tuo cammino, tu non sei un fannullone Non sei niente, tu sei l’essenziale Senza di te, non ci sarebbero denaro e profitto Senza di te, questi illusi non sarebbero niente E resterebbero con le mani vuote con loro abituale supponenza... Vai e semina per la vita Quella che ami Che non nuoci a nessuno Vai compagno di sofferenza Disprezzato come poeta Dimenticali, i loro cuori sono marci... (c) Francesco Casuscelli Dairago, il 9 ottobre 2017 |