11 octobre 2017
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Texte dédié à Jacques-François Dussottier,
l’ami poète des femmes et de l’Amour.
Comme une larme d’émois
Perle sur la joue,
Ce poème très humblement
Sera dédié à l’inconnue, à l’anonyme,
A l’éternelle première,
Au mystère de la femme
En mémoires du mythe indéfini.
Les mots n’y seront pas choisis,
Ils s’offriront naturellement
Pareils au vent qui court
Dans la montagne,
Caresse les campanules,
Rafraichit les corps pris
Dans l’extase des jeux d’amour.
Femme comme une invitation
A la tendresse, aux extrêmes embrasements,
Cris qui offre la vie et déchire la nuit.
Femme bourgeon d’émotion,
Génitrice de passion, mémoire gravée
Sur tous les plus fabuleux mausolées.
Femme souffle précurseur
De l’image d’un paradis,
Jamais très éloignée des tourments de l’enfer.
Femmes éveillant en nous
Le rêve et le mystère.
Tendresse, pulsion, violence,
Tout n’est plus que confusion,
Tout devient fusionnel,
Seul l’amour en sort victorieux.
Femme effleurement de l’acte suprême,
Chant de l’essentiel,
En toi tout du cœur se consume,
Tout s’y résume.
Femme en toi je vis la passion
La montée du Carmel,
Je réinvente les vestiges
De l’amour bâtisseur ou destructeur.
Femme souffle d’infini,
Me voici mendiant
Du miel salé de tes lèvres.
Femme conquérante par le sang de la vie
Je m’inspire de ta nudité,
De l’orbe de tes seins,
De la courbe de ton ventre.
J’effleure l’énigme de ta vulve
Nacre précieuse de l’intime
Où se perdent mes écumes.
Femmes je te vois éternelle offrande,
Je me fonds en toi, j’exulte,
J’oublie le vrai du faux,
Le bien du mal,
Ma vie se dérègle, se désoriente,
Ignore toute logique.
Femme dont le seul parfum
Me met le cœur en liesse, éveille mes sens.
Femme pour toi j’érige
L’autel lacté de mes voluptés.
©Michel Bénard.
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