6 octobre 2017
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J'ai conscience de la chance énorme que m'offre Francesco par la traduction de mes poèmes. J'aime profondément l'Italie et savoir que mes textes peuvent être lus là-bas est un intense bonheur pour moi !
Alors, très grand merci, mon ami Francesco !!
Jean Dornac
Etoile du matin
Qui es-tu, femme mystère, Qui agite mes nuits, Que dans mes délires, j’espère ? De ton souffle, je languis… Tu brilles dans mon cœur, Toi l’Astre, chant de mon âme, Tu te caches aux premières heures Et mon jour devient infâme. Si ton reflet ne se dessine pas Au cœur de mon iris, Chaque seconde est un trépas Où vivre n’est plus qu’un caprice. Astre singulier au cœur de ma vie, Lorsque tu te montres à mon regard ébloui, Mon âme danse un troublant fado, Disparaissent tous mes fardeaux. Alors, au long des jours, tu m’illumines, Et qu’importe si les jaloux fulminent. Belle étoile du matin, tu es ma force, Si je suis arbre, tu es mon écorce. Resteras-tu encore, demain, dès l’aube, À me montrer le chemin des fleurs, Par monts, par vaux, tout autour du globe, Me mèneras-tu vers l’infini bonheur ? © Jean Dornac Paris, le 7 avril 2010 | Stella del mattino Chi sei tu, donna misteriosa, Che agiti le mie notti, Che nei miei deliri, io desidero? Nel tuo respiro, io languo… Tu brilli nel mio cuore, tu astro cantante della mia anima tu ti nascondi alle prime ore e il mio giorno diventa infame. Se il tuo riflesso non si disegna Nel centro della mia iride, ogni secondo è un mortorio dove vivere non è che un capriccio. Astro solitario nel cuore della mia vita, Quando tu appari al mio sguardo abbagliato, La mia anima balla un fado travolgente, E spariscono tutti i miei fardelli. Così, durante i giorni, tu m’illumini, e non importa se i gelosi ci fulminano. Bella stella del mattino, tu sei la mia forza, se io sono albero, tu sei la mia corteccia. Ritornerai ancora, domani, all’alba, Per mostrarmi il cammino fiorito, Attraverso montagne, per le valli, e tutto intorno alla terra Mi accompagnerai verso la felicità infinità? © Francesco Casuscelli Dairago, 30 settembre 2017 |