26 septembre 2017
2
26
/09
/septembre
/2017
06:28
* * *
« As-tu dit " âme ma sœur âme " ? »
* * *
Certes j'ai dit ces mots, amour
Venus du fond de l'âme
Le jour même de ton retour
À tes aveux je me pâme
Quand ta confidence se fait tendre
Et qu'elle insuffle le désir
Ce baiser au coin là, qu'à me rendre
Sur le champ de tes plaisirs
Tu me touches du bout des mots
Je te sens - inestimable attraction
Que cela soit en prose ou rondo
De la première fois, j'en garde le frisson
Qu'à tes yeux, de me les livrer
Prenne une telle ampleur
M'émeut au plus profond de l'aimer
De mes miroirs échos du cœur
Dans la mesure du temps des absences
Je m'enivre parfois à toi
Douleurs, doutes, pleurs et souffrance
Habitent souvent mon toit
Telle Pénélope je tisse la trame
Secrets gardés, mystères enfouis
De feu, d'amour et de flammes
Te rends ton verbe l'âme réjouie
Même si ton calame est superbe
Ta prose parfois mordante - voire cruelle -
Tue l'âme en son verbe
Et le vide s'installe, coupe des anges les ailes
Il est vrai qu'il n'y a pas de grand poète
Mais que de grands poèmes
Je le sais maintenant en ma quête
Moi, la poétesse qui désespérément aime
L'aiguière ne sait plus verser les ondes
Dans le noir elle cherche la lumière
À sa manière trouvera sa faconde
Retournera à son oeuvre première
À t'aimer dans le rejet, ton aveu m'oblige
À retrouver mes pinceaux, mes couteaux
Afin de survivre et que l'œuvre vive
J'abandonne les mots et te lève mon chapeau
Lorsque viendra l'heure bleue
Ayant tissé mes objets en bouquets
Les nouerai de mes rubans de feu
Les poserai sur l'eau pour en aiguiser l'ultime fleuret
Je me souviens - c'était hier - de nos incendies
De la dernière qui couvait sous ses cendres
C'était au rendez-vous du dépit
Tribut lourd pour qui ne peut comprendre
Depuis ma naissance jusqu'à ma mort
Je suis mon difficile chemin
Tout ce que mon âme contient est déjà et d'ors
La peur, sans toi, de mes lendemains
Mon sac est vide, mes bagages défaits
Mes bras sans force lèvent à peine la plume
Pour écrire ces quelques mots sans méfaits
Quel est donc cette tornade que je hume
Dans les coulisses de la torpeur
J'ai posé mes yeux par terre
Y ai trouvé abandonnés - quelle horreur
Ce bracelet et cette bague que tu m'avais offerts
Y ai trouvé aussi quelques écrits
Que je recueille avec respect
Souvenirs de temps bénis
Que je préserve pour mes après
Des vers et puis des rimes
Qui me parlent de ton monde, de toi
Et chose magique et sublime
Parlent de nous parfois
De ma pierre d'émeraude de mai
Mon anniversaire encor passera
S'ajoutera une autre année
Triste et seule sans toi
Ode©
8 mars de l'An Deux
« As-tu dit " âme ma sœur âme " ? »
* * *
Certes j'ai dit ces mots, amour
Venus du fond de l'âme
Le jour même de ton retour
À tes aveux je me pâme
Quand ta confidence se fait tendre
Et qu'elle insuffle le désir
Ce baiser au coin là, qu'à me rendre
Sur le champ de tes plaisirs
Tu me touches du bout des mots
Je te sens - inestimable attraction
Que cela soit en prose ou rondo
De la première fois, j'en garde le frisson
Qu'à tes yeux, de me les livrer
Prenne une telle ampleur
M'émeut au plus profond de l'aimer
De mes miroirs échos du cœur
Dans la mesure du temps des absences
Je m'enivre parfois à toi
Douleurs, doutes, pleurs et souffrance
Habitent souvent mon toit
Telle Pénélope je tisse la trame
Secrets gardés, mystères enfouis
De feu, d'amour et de flammes
Te rends ton verbe l'âme réjouie
Même si ton calame est superbe
Ta prose parfois mordante - voire cruelle -
Tue l'âme en son verbe
Et le vide s'installe, coupe des anges les ailes
Il est vrai qu'il n'y a pas de grand poète
Mais que de grands poèmes
Je le sais maintenant en ma quête
Moi, la poétesse qui désespérément aime
L'aiguière ne sait plus verser les ondes
Dans le noir elle cherche la lumière
À sa manière trouvera sa faconde
Retournera à son oeuvre première
À t'aimer dans le rejet, ton aveu m'oblige
À retrouver mes pinceaux, mes couteaux
Afin de survivre et que l'œuvre vive
J'abandonne les mots et te lève mon chapeau
Lorsque viendra l'heure bleue
Ayant tissé mes objets en bouquets
Les nouerai de mes rubans de feu
Les poserai sur l'eau pour en aiguiser l'ultime fleuret
Je me souviens - c'était hier - de nos incendies
De la dernière qui couvait sous ses cendres
C'était au rendez-vous du dépit
Tribut lourd pour qui ne peut comprendre
Depuis ma naissance jusqu'à ma mort
Je suis mon difficile chemin
Tout ce que mon âme contient est déjà et d'ors
La peur, sans toi, de mes lendemains
Mon sac est vide, mes bagages défaits
Mes bras sans force lèvent à peine la plume
Pour écrire ces quelques mots sans méfaits
Quel est donc cette tornade que je hume
Dans les coulisses de la torpeur
J'ai posé mes yeux par terre
Y ai trouvé abandonnés - quelle horreur
Ce bracelet et cette bague que tu m'avais offerts
Y ai trouvé aussi quelques écrits
Que je recueille avec respect
Souvenirs de temps bénis
Que je préserve pour mes après
Des vers et puis des rimes
Qui me parlent de ton monde, de toi
Et chose magique et sublime
Parlent de nous parfois
De ma pierre d'émeraude de mai
Mon anniversaire encor passera
S'ajoutera une autre année
Triste et seule sans toi
Ode©
8 mars de l'An Deux
Création de la page par Ode©
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits