25 septembre 2017
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Le soleil a traîné ses guêtres
Sur les pavés de la ville
Sur ses fleuves et tout son diamètre
Astre brûlant qui n’offre aucun concile
Lâchant ses flèches arrogantes
Sur les passants et promeneurs
Fuyant les heures bouillantes
Espérant air et fraîcheur…
Au dieu Lug on offrit la cité
Mais depuis, la colline qui prie
A la Madone est dédiée
Fourvière, de prières, se nourrit !
Le fier vaisseau à Marie offert
En remerciement de sa protection
Contre les maux cruels des Enfers
Domine majestueusement Lyon…
On entend encore, si l’on sait rêver
Le rire tonitruant du roi Henri
Lui, l’homme volage, ici, devenu mari
Festoyant dans le vieux quartier
Cela prêtait à rire
C’est le moins que l’on puisse dire !
Le bon peuple l’avait adopté,
Lui qu’un illuminé décida de tuer…
Non loin de la basilique de Marie
Veillent également sur la ville
Comme une sorte d’allégorie
Comme plantés sur une île
Les ruines des théâtres romains
Pierres sans âge que caressent mes mains
Il suffit de fermer les yeux
Pour écouter les spectateurs heureux…
Ne manquez pas l’union
De nos deux fleuves fous
Qui par étonnante communion
Ont fait le choix d’un mariage doux
Dame Saône à su calmer par sa douceur
La rage du Rhône et parfois ses ardeurs
Pour célébrer des noces infinies
Qui les mènent à la mer sans avanie…
©Jean Dornac
Lyon, le 24 septembre 2017
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