23 août 2017
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Tu ne dis jamais les mots
Que l’on dit quand on s’aime
Ceux qui naissent d’un souffle
Et prennent vie dans le poème.
Sont-ils à la dérive
De tes peines secrètes,
Ou viennent-ils mourir
Au bout de tes doigts
Courant sur les claviers.
Protège-nous par ton silence,
Sois le barrage la digue
Retenant la puissance des eaux,
Mais laissant couler parfois
Le trop-plein
Des rivières de l’âme.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
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