9 août 2017
3
09
/08
/août
/2017
06:35
Tu es venu
L’ultime lampe éteinte
La nuit buvait
Mes paysages.
Toute source était vaine
Et tout fleuve tari
Sur ma terre désertée.
Tu es venu silencieux
Rallumant une à une les lampes,
Ton regard noyé
Dans les abîmes de l’âme.
Alors j’ai pris ta main
Me délivrant doucement
Des sables
De la désespérance.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits