23 juillet 2017
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Je me souviens
du papillon de lumière
posé sur ton visage
et de l’odeur nacrée
du rêve de ta peau
et de ton sourire épanoui
telle une fleur sauvage
et de cette joie printanière
plus vaste que le monde
qui blessait d’amour
l’inconnu touché
par l’infini de tes yeux…
Oui… je me souviens
mais au pays du temps
nul ne peut entrer
dans la chair des jours
appartenant à la mémoire…
… alors… j’écoute le passé
debout… face à moi-même
et je vois… oui je vois
la flamme de ton corps
chevaucher
la force de ma vie
dans un cercle
aux couleurs d’arc en ciel…
A la taverne du soir
le breuvage des heures
enivre l’illusion
de mes pas oubliés
mais la splendeur d’hier
conserve ton parfum
dans un calice inépuisable
où le charme de la nuit
se mêle au sang capricieux
du souvenir
mendiant l’image
de ma vie
aux étoiles qui passent…
© Victor Varjac
Antibes, le 24 décembre 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS
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