5 juin 2017
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Au-delà des murs de la ville
Commence le monde
Que je ne peux plus explorer depuis mon île
Car au-dedans tu as détruit toutes mes ondes…
Comme au premier jour
J’aimerais t’offrir mon amour
Mais comme en fin de vie
De plus rien, je n’ai envie…
Recommencer notre histoire
Là où tu l’as déchirée
Ne peut se faire même dans un miroir
Nous avons vieillis et tout est abîmé
Les rides marquent nos visages
Les douleurs envahissent nos corps
L’espoir n’est plus de notre âge
Depuis la rupture, tout est mort…
Le poids des ans a courbé nos échines
Mais il n’est pas le seul coupable
On dirait qu’une cruelle machine
Nous a rendu d’amour incapables…
Quand d’aventure tu viens chez moi
Je pourrais bien être comme un roi
Plus rien ne m’attire en ta personne
Plus rien, en moi, ne résonne…
Comment avons-nous pu en arriver là ?
Nous nous aimions pourtant jadis !
Quelque chose comme le Horla
Nous a sans doute imposé son vice…
Je devrais te maudire
Mais à quoi bon
Répéter et encore dire
Ce qui est noir comme du charbon ?
Nos routes à jamais se sont séparées
C’est sans doute préférable
Car nous aurions pu nous détester
Et d’horreurs devenir capables…
Tu aimeras de ton côté et moi du mien
Nous tenterons d’être dignes de l’amour
En oubliant nos caractères de chien
Pour éviter de connaître de nouveaux fours…
©Jean Dornac
Lyon, le 4 juin 20177
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