8 juin 2017
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Je dédie ce poème à toutes les femmes malmenées partout dans le monde et, aussi à ma chère et tendre cousine que j’aime tant !
Elle sourit et elle cache ses humeurs,
derrière un faux bien être, son cœur se meurt.
Elle encaisse des coups de poing
Qui mériteraient qu'elle fasse le point !
Mais elle se désiste, elle change d’avis,
de peur de devoir changer de vie.
Elle refait cela maintes et maintes fois
s’efforçant de garder la foi.
Mais cette existence où elle a espéré et puisé
Dans le fond de son être épuisé.
Cette existence sabotée
Peu à peu ternit sa splendeur et sa beauté
Le silence et la patience, en somme,
elle en paie lourdement la somme.
Mais elle ne cesse de bercer comme des bateaux en mer,
ses enfants qui ont fait d’elle exclusivement une mère !
©Djida Cherfi
06/01/2016
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