19 juin 2017
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©Valentin Podpomogov
Il pleut sur la ville
Il pleut sur nos cœurs
L’amour s’est en allé
Voir si nous sommes ailleurs…
Pourquoi est-il si volage
Lui qui est l’essence de tout ?
Au final, il ressemble à la vie
Il donne et reprend tout !...
Lorsque tu m’as déclaré ta flamme
Je n’osais pas même y croire
Mais quand tu t’es jetée dans mes bras
C’est la vie qui créait l’art !
Je me souviens de ce jour
Le ciel était bleu-canicule
Tu étais en robe légère
Et je voyais presque tout !
Plus brillants qu’une étoile
Tes yeux jetaient des éclairs
Non pas d’une surprenante colère
Mais lumineux de bonheur
En moi éclatait une tempête
Dont le vent était ma joie
La pluie était mon émotion
Le tonnerre venait de mon cœur !
Mais est venu le funeste jour
Où tu as plongé tes yeux ailleurs
En corps plus jeune
En cœur plus tendre
Un cœur et un corps
Que tu pouvais façonner à ta guise
Une âme que tu pouvais
Enfin, jeter avec toi en enfer !…
Tu as brûlé notre amour
Par besoin de destruction
Tu as réussi au-delà de tes espérances
Toi comme moi, nous n’avons plus rien
Puisque l’amour nous a fuis
Et fait de nous des maudits…
Il ne reste plus rien
Que les vagues brumes du souvenir
Pour habiller nos âmes
Et leur éviter les brûlures
Des frimas de solitude
©Jean Dornac
Lyon, le 18 juin 2017
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