8 mai 2017
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Souvent je pense à toi
Qui n’est plus revenue
Pour combler nos cœurs
Et nos désirs de bonheur
Je cherchais ta main
Tu me la refusais
Je cherchais ton sourire
Tu me rejetais
Je cherchais tes yeux
Ils étaient déjà ailleurs
Souvent je pense à nous
A ce que nous serions
Avec nos rides creusées
Nos visages et nos corps fatigués
Peut-être que l’amour
Aurait grandi
Aurait submergé nos esprits
Nous disant que peu importent les ans
Seul compte l’amour que nous aurions
L’un pour l’autre comme plus beau don…
Souvent je me demande
Ce que nous serions devenus
Si tu n’avais pas tant rêvé
A d’autres princes charmants…
Alors, tu aurais su me regarder
Pas seulement en surface
Mais à l’intérieur de mon cœur
Au plus profonde de mon âme
Là ou se construisent avec le temps
Les plus beaux et grands sentiments
Souvent je pleure en souvenir
Des espérances du jeune adulte
Souvent je pleure en souvenir
Des cruelles désespérances…
L’avenir s’est fermé devant moi
Le jour où tu m’as quitté
Sans un mot d’amitié
Juste avec une moquerie
Tu ne me reprochais rien, disais-tu
Et pourtant, tu m’abandonnais…
Ce jour-là, tu m’as fait connaître
Le goût amer et cruel de la mort
Mais encore le non-sens de la vie
Lorsque l’amour n’a plus envie…
Désormais, nous sommes deux solitudes
Ton prince charmant n’est jamais venu
L’amour ne m’a plus jamais visité
Mais en lui je crois encore
Car la vie n’a de sens que par l’aimer
De tout temps et pour l’éternité !...
©Jean Dornac
Lyon, le 7 mai 2017
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