5 mai 2017
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06:32
C’était une petite joie qui voltigeait dans l’air tel un papillon.
Dans les rues, les gens marchaient, moroses, les yeux baissés. Seul un poète, un peu baladin, un peu clown, aperçut la petite joie. Il la trouva belle, habillée de rires, d’enthousiasme et de rêves et il tendit les mains pour l’accueillir. Il sentit alors sur sa peau, la petite joie frémir comme un être vivant. Le poète la contempla avec tant d’amour que subitement, il lui poussa des ailes. Il ne marchait plus, il dansait, il volait. Ô sublime légèreté, précieuse apesanteur !
« Regardez-moi » criait-il, je coquerelle, je valserine. Cette joie, je voudrais la partager avec vous mes amis les passants, avec vous les oiseaux, les arbres et les coccinelles, avec toi le hanneton tout craquelant et cliquetant, avec toi le chat qui ronronne sur le banc et toi le vent tripotant les herbes et frisottant le ruisseau et vous tous les rayons de soleil qui tombez en pluie d’étincelles.
Ecoutons le poète qui nous dit : « La vie peut être une histoire pleine d’aventures, de couleurs, de chansons. Elle crée à chaque instant de la poésie. Alors ouvrez les fenêtres de votre cœur pour y voir plus clair, pour y voir plus loin et partez cueillir les bourgeons de l’aurore…
©Michèle Freud
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