30 avril 2017
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Tu es l’heure pleine
qui ploie la tige
où glissent mes jours…
Le temps se renouvelle
et disperse mes images
rien n’est épargné
sauf… ton visage
qui telle une pensée
demeure au fond de moi…
Ah ! la mesure humaine
ridiculement étriquée
où le cœur peut à peine
s’apercevoir et se souvenir !...
Les amours si brèves
au milieu des épines
ressemblent aux prières
qui précèdent la corde !
Fous que nous sommes
nous arrachons une à une
les pages de notre existence
métamorphosant
la fissure en abîme
alors l’inconnaissable
émergeant de la nuit
saisira le passage
édifié par nos mains…
© Victor Varjac
Antibes, le 25 octobre 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS
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