24 avril 2017
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La vie, au fil du temps
Prend l’image d’un ouragan
Sa vitesse s’emballe
Comme un cheval fougueux
Qui vient d’être piqué
Par une guêpe ou un bourdon…
Impossible d’arrêter la course du temps
Pas plus que celle du cheval affolé
On a beau tirer sur les harnais
Rien n’y fait ni les pas de la bête
Ni la ronde des jours
Ne connaissent un sain repos…
Au contraire, plus la bête s’affole
Plus les jours passent
Plus la vitesse nous entraîne
Vers la chute que l’on sait fatale
Où cette fois, tout s’arrêtera
Alors qu’on ne le veut pas…
Les jours s’enroulent autour de la vie
Qui ne ressemble plus qu’à l’œil de l’ouragan
Tout le reste devient confus
Les expériences comme les souvenirs
Il n’est plus que le point central
Le mot « fin » qui perdure clairement…
Les souvenirs, bons comme mauvais
Ne sont plus qu’ombres de fantôme
Comme les spectres, ils glacent mon sang
Ils hantent mon esprit qui s’engourdit
Souvenirs d’échecs répétés
Et de bonheurs qui ne reviendront plus
Heures mortes et desséchées
Diluées dans l’éther du temps
Qui n’oublie jamais rien
Qui ne pardonne aucun faux pas
Passé dressé devant moi
Comme un défi permanent !
Passé ricanant et moqueur
Passé mort depuis longtemps
Mais passé persifleur face à la vie
Pour mieux me rappeler
Que, bientôt, demain ne sera plus…
…Plus qu’un passé décomposé…
©Jean Dornac
Lyon, le 22 avril 2017
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