12 avril 2017
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Sur les chemins de cendres,
J’irai brûler les bois d’absence
En observant le miroir des eaux
Du lavoir où rêva Rimbaud,
De l’ivresse d’un bateau
A l’enfer des saisons.
Parfois rassemblés, si souvent séparés,
Nous côtoyons l’indicible
D’une harmonie sauvage, d’un théâtre
Au seuil de la folie, de l’incertitude
D’un imaginaire à recomposer.
Oiseleurs de paroles envoûtées
Bergers d’icônes brisées,
Comme la vie, la poésie nous appartient
Elle sera notre chemin, notre parade,
Mes voyelles reposent entre tes mains,
Tu en feras une nouvelle symphonie.
©Michel Bénard
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