25 avril 2017
2
25
/04
/avril
/2017
06:42
Oeuvre en titre de Ode©
{ Muse }
Poète, prends ton calame; quitte ta thébaïde
Va et regarde au loin, baigne ton âme à ton encre
Hurle devant le fait, ce que voient tes yeux humides
Trempe ton cœur lourd, libère-toi du chancre
Va et regarde au loin, baigne ton âme à ton encre
Hurle devant le fait, ce que voient tes yeux humides
Trempe ton cœur lourd, libère-toi du chancre
{ Poète }
Je suis fille de la Terre Ô ma Muse
Et j'ai peur pour Elle, tout est si sombre
J'ai peur pour mes sœurs, mes frères, Ô Muse
Je vois des voiles noirs, des brumes épaisses, des ombres
Ce que mes yeux voient m'effraie, ne me plaît guère
Je ne vois plus la Planète Bleue mais seule la guerre
Je suis fille de la Terre Ô ma Muse
Et j'ai peur pour Elle, tout est si sombre
J'ai peur pour mes sœurs, mes frères, Ô Muse
Je vois des voiles noirs, des brumes épaisses, des ombres
Ce que mes yeux voient m'effraie, ne me plaît guère
Je ne vois plus la Planète Bleue mais seule la guerre
{ Muse }
Poète, prends ton calame; arme-le de courage
Regarde la jonquille en ton jardin, elle te parle
Te raconte la vie qui renaît. Laisse monter en toi la rage
Te rends de par les Terres, du bout du monde jusqu'à Arles
Poète, prends ton calame; arme-le de courage
Regarde la jonquille en ton jardin, elle te parle
Te raconte la vie qui renaît. Laisse monter en toi la rage
Te rends de par les Terres, du bout du monde jusqu'à Arles
{ Poète }
Mon âme voyage de par le monde Ô ma Muse
Je n'y vois que désolation, peurs, pleurs et sang
Mon calame tremble sous ma main inquiète, diffuse
Le mal est partout, pluriel, les barbares sont en rangs
Leur bras est armé pour la pire des forfaitures
Je rage devant ces incultes illuminés ainsi les sépultures
Mon âme voyage de par le monde Ô ma Muse
Je n'y vois que désolation, peurs, pleurs et sang
Mon calame tremble sous ma main inquiète, diffuse
Le mal est partout, pluriel, les barbares sont en rangs
Leur bras est armé pour la pire des forfaitures
Je rage devant ces incultes illuminés ainsi les sépultures
{ Muse }
Poète, prends ton calame; dénonce, crie ce que tu vois
Que les dieux t'entendent ! Que par le monde on entende ta voix
Que le vent glacial porte ton message et crie ton désespoir
Que tes mots fassent taire enfin, des barbares, la rumeur
Poète, prends ton calame; dénonce, crie ce que tu vois
Que les dieux t'entendent ! Que par le monde on entende ta voix
Que le vent glacial porte ton message et crie ton désespoir
Que tes mots fassent taire enfin, des barbares, la rumeur
{ Poète }
J'irai Ô ma Muse, j'irai là où de moi on a besoin
Mes mots d'abomination partiront de par le monde
Fasse que les dieux m'entendent et partout au loin
Qu'ils tonnent plus forts que leurs canons immondes
Qu'ils fassent enfin cesser de la guerre la clameur
Que de l'Amour et la Paix reviennent à jamais les odeurs.
J'irai Ô ma Muse, j'irai là où de moi on a besoin
Mes mots d'abomination partiront de par le monde
Fasse que les dieux m'entendent et partout au loin
Qu'ils tonnent plus forts que leurs canons immondes
Qu'ils fassent enfin cesser de la guerre la clameur
Que de l'Amour et la Paix reviennent à jamais les odeurs.
Ode©
14 mars 2003
14 mars 2003
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droit