16 avril 2017
7
16
/04
/avril
/2017
06:48
Epuise mon ardeur
jusqu'à la nausée
avant que je m’efface
loin de l’orgie
de tes cuisses profondes…
… mais déjà le quotidien
rôde et s’insinue
comme une fêlure
qui respire et se glisse
dans l’ombre de mes jours…
Impuissant à m’emparer
du fauve de ta fièvre
je n’ai su qu’hurler
sous les flèches de l’orgasme…
… et à la nuit tombante
je conserve l’empreinte vive
de tes griffes mortelles
où les ténèbres se déploient
comme une rumeur…
Jusqu’où faut-il se perdre
pour dépasser l’obscure ?...
Traversons les bras ouverts
des fausses voluptés
sans retenir leurs masques
car ces désirs-là
n’engendrent que de la solitude
et la cendre des corps…
… et nous pouvons mourir
d’un mensonge du cœur…
© Victor Varjac
Antibes, le 14 octobre 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits