9 avril 2017
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DANS l'âtre de mon cœur, j'ai pu voir à nouveau
MON petit feu de bois percer sous la brindille :
JARDIN de quelques fleurs qu'un zéphyr émoustille,
SECRET d'une flammèche et de son écheveau...
JE T'ai trop délaissé, et par ce renouveau,
T'AI redonné l'ardeur, puis débordant la grille,
VU soudain s'élever Ta plus belle escarbille :
MILLE bouquets s'en vont griffer le soliveau…
FOIS dans mes idéaux, souvent fous, sans mesure ;
A force d'ignorer l’amour et sa chaleur
LA braise diminue et gagne de pâleur...
PEINE que de savoir le froid dans sa masure,
JARDIN de quelques fleurs qu'un zéphyr émoustille,
SECRET d'une flammèche et de son écheveau...
JE T'ai trop délaissé, et par ce renouveau,
T'AI redonné l'ardeur, puis débordant la grille,
VU soudain s'élever Ta plus belle escarbille :
MILLE bouquets s'en vont griffer le soliveau…
FOIS dans mes idéaux, souvent fous, sans mesure ;
A force d'ignorer l’amour et sa chaleur
LA braise diminue et gagne de pâleur...
PEINE que de savoir le froid dans sa masure,
DES amis envolés, des regrets, l'incisure.
JOURS sans doute voulus pour grandir en valeur.
JOURS sans doute voulus pour grandir en valeur.
Sonnet en Acrostiche – Robert Bonnefoy© (D’après une poésie de Ode)
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