24 mars 2017
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Le mensonge et l’indifférence, plus que les chaînes
Me laissent des marques
On enterre mon nom dans la nuit obscure
Loin des yeux témoins
On creuse plus profond qu’un abîme sans fond
Pour que le soleil ne ravive pas ma mémoire
Mais une main finement se glisse
Et me tend un message
Où était écrit le nom de mes aïeux
Les fleuves alors se déchirèrent,
Les arbres hurlèrent, dans la langue de ce ventre qui m’a porté,
L’injustice qui m’a cousu la bouche
Et la terre, ce sol qui porte sur son dos les mausolées de l’histoire
Et ce sang qu’on veut éponger
Me libéra de ses entrailles
Pour que je puisse graver pour toujours
Sa vérité sur les murs de l’immortalité.
©Issad Kacem
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