22 mars 2017
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Quand peu à peu
Se taisent les tambours
Et que les corps s’immobilisent
Au-delà du plaisir
Dans la profusion des semences lactées,
Les paupières se ferment au monde
redouté.
A l’heure où se dénouent
Les doux entrelacs de l’amour,
Les doigts s’entrouvrent
Comme des fleurs vivantes
Le sang s’apaise dans ses deltas bleutés
Et le cœur dans sa cage pourpre,
Tandis que l’âme au bord de l’abîme
Cherche déjà
La lumière d’une autre âme.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
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