18 mars 2017
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J’ai toujours trouvé le subjonctif trop subjectif.
Pourquoi faut-il en effet que je sois alors que je suis, que j’aille alors que je vais, et même très bien, cela va de soi ?
Sans parler de qu’il faille alors qu’il faut, de que je veuille alors que je veux…
Mais le veux-je encore, accepter que je fasse ce que je fais, me voiler la face en continuant à dire des choses absurdes, du style « Attendez que je peigne ce peigne étrangement disposé près du pain que je peins » ?
Non, bien sûr que non, il est clair qu’il me faut trouver la faille avant que l’humanité tout entière elle-même ne défaille, que tout le monde sache ce que je sais, vive ce que je vis, suive ce que je suis.
Comment cela, qui suis-je ? Mais vous, voyons, vous, quelle question !
Vous êtes bien la deuxième personne du pluriel, n’est-ce pas ? Eh bien, moi qui vous suis depuis l’éternité, il se peut que je sois, n’en déplaise aux dames, le dernier sujet répondant encore au nom de tous les hommes.
©Michel Duprez
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