15 février 2017
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Un vent chaud caresse le silence
Et le bleu d’un ciel immaculé,
Au cœur d’une corolle d’or
J’effleure les veines de l’éternité,
Butine le pollen précieux
Du mystère de la création.
L’instant présent se charge d’intemporel,
Voici déjà le voile du soir,
L’astre solaire amplifie
L’orange de sa sphère,
La nuit tombe vite en terres d’Afrique
Laissant place aux esprits des anciens
Qui se font passeurs de mémoire,
Traducteurs du livre des morts,
Mais aussi de celui des vivants,
En ravivant les cendres
Des feux abandonnés
Jusqu’à l’embrasement
Des premières heures du lever du jour.
©Michel Bénard.
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