26 février 2017
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Je veux remercier, ici, mon ami Francesco Casuscelli qui m'a proposé de traduire en italien, langue que j'affectionne particulièrement, mon poème intitulé " J'aurais tant voulu " du 15 juillet 2009. Qu'il en soit infiniment remercié !
J'AURAIS TANT VOULU J'aurais tant voulu que le monde soit beau. La voracité des uns Et l'indifférence des autres Ne l'ont pas permis. Mon âme d'enfant Ne supporte pas l'horreur D'un fusil braqué Sur un gosse et sa famille. Leurs regards effrayés Crient l'inhumanité Et transpercent mon cœur. J'aurais tant voulu que nous vivions d'amour. Mais les esprits fossiles Et la peur des autres Ne l'ont pas voulu. Cœur affligé, Yeux embués, Je ne vois que haine, Jalousie et mépris. Je n'entends qu'envie, Violence et tueries. J'aurais tant voulu un monde généreux. Mais les spectres haineux Et la foule des marchands Ont fait de nous des ventres avides. Pour les servir, Aveugles et fous, Je n'aperçois que soldats et policiers Aux uniformes chamarrés A l'âme ensanglantée Pires que tabliers de bouchers. J'aurais tant voulu un monde fraternel. Mais les racistes Et les orgueilleux Font de nos cœurs des champs de bataille. Âmes empoisonnées Cœur desséchés Esprits figés Ils détruisent leurs frères Au nom d'idéologies Rebuts de la pensée. J'aurais tant voulu un monde de libertés. Mais les pouvoirs abusifs, Et les prêcheurs, Nous ont emprisonnés. Les pouvoirs, de toujours, Enchaînent les corps, Les plongent dans la nuit. Les fanatiques des dieux Placent des fers Sur nos âmes désolées. J'aurais tant voulu, j'aurais tant voulu, Que les promesses de la vie Ne deviennent pas mensonges Au service des serpents et des hyènes. J'aurais tant voulu que le soleil Brille pour tous, Que l'eau réconforte chacun, Que nul ne meure de faim, De froid et de misère. J'aurais tant voulu que la vie respire Comme il l'aurait fallu Et non pas comme certains L'ont faite à leur image… © Jean DORNAC 15 juillet 2009 | Avrei voluto tanto Avrei voluto tanto che il mondo fosse buono ma la voracità degli uni e l’indifferenza degli altri non l’hanno permesso La mia anima fanciulla non sopporta l’orrore d’un fucile puntato su un bambino e sulla sua famiglia i loro sguardi affranti gridano l’inumanità e trafiggono il mio cuore Avrei voluto tanto che vivessimo d’amore ma lo spirito conservatore e la paura degli altri non l’hanno voluto. Non vedo che odio, gelosie e disprezzo. Non sento che invidia violenza e uccisioni. E tanti cuori afflitti, con occhi gonfi di pianto. Avrei voluto tanto un mondo generoso ma i fantasmi dell’odio e la folla dei mercanti ci hanno trasformati in ventri avidi Per servirli, accecati e impazziti, vedo solo soldati e poliziotti dalle uniformi lucide e decorate con l’anima insanguinata peggio del grembiule dei macellai Avrei voluto tanto un mondo fraterno ma i razzisti e gli egoisti fanno dei nostri cuori un campo di battaglia Anime avvelenate cuori sterili menti congelate obbedienti all’ideologia con un pensiero ripugnate distruggono i loro fratelli Avrei voluto tanto un mondo di liberta ma i governi abusivi e i predicatori ci hanno imprigionato I potenti di sempre legano i corpi e li affondano nella notte. Fanatismi religiosi che applicano catene sulle nostre anime disperate Avrei voluto tanto, ma proprio tanto che le promesse della vita non divenissero menzogne al servizio di serpenti e di iene Avrei voluto tanto che il sole brillasse per tutti, che l’acqua desse conforto a tutti, che nessuno morisse di fame, di freddo e di miseria. Avrei voluto tanto che la vita respirasse come avrebbe dovuto e non come l’hanno modellata alcuni secondo la loro volontà... Francesco Casuscelli 24 Febbraio 2017 |