26 janvier 2017
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Si le plus beau poème est pour qu’un jour l’écrive :
Quelle en est la retraite, où se tient-il caché,
Le cœur doit-il se plaindre à tout le moins fâché,
Se réjouir plutôt, qu’on n’en sache la rive… ?
Si le sort jusqu’ici, cachotier nous en prive,
Le monde d’Apollon n’en paraît pas gâché,
Tant l’attente lui garde autre que remâché
De le savoir intact au temps qu’il nous arrive… ?
D’ailleurs, dès que rendu par le milieu du gué
De mon sonnet qui court, qui de vous intrigué
Pourrait y reconnaître en l’instant, le prodige…
Evidemment personne ; et je ne m’en plains pas,
Préférant à tout prendre honorer bien, vous dis-je,
Sa voix d’ailleurs venue… et qui me tend les bras.
©Claude Gauthier
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