16 janvier 2017
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Il fut un temps de mon enfance
Ou l’innocence était reine
Demain n’était qu’illusion
Le futur n’était qu’un rêve
Rempli de mystères
D’inconnues joyeuses ou inquiétantes…
J’avais construit
Tant de projets,
Toujours plus audacieux
Et même orgueilleux…
Pas de frontières
Pour un gamin des misères
Il n’y a rien à perdre
Quand rien ne nous est accordé !
Tout est à conquérir
Même les raisons de vivre
Alors qu’il y en a tant pour mourir
Et plus encore pour étouffer de rire…
Mais la vie, c’est maintenant !
Les rêves se poursuivent
Mais se heurtent aux lois
Des cruelles réalités de la société
Qui érige des murs
Entre richesse et pauvreté !
Déjà, la coupe est pleine
Quand on est fils de rien !
Les portes vous claquent au nez
Poussées par le mépris
Des misérables « Fils de »
Ces héritiers du vide et de l’argent…
On vous fait croire encore
Que tout est possible
Pour chaque citoyen
Mais tout est verrouillé
Pour que nul ne change
De sa place à jamais assignée…
Alors, un jour, à force de désespoir
On se révolte, on se dresse
Fier et déterminé
A renverser la vermine dorée
Qui confisque la vie à son profit
Qui nous plonge dans les ténèbres…
Mourir ou vivre dans la nuit
Où est la différence ?
Mourir ou chanter la révolution
Est le dernier choix des damnés !
Aimer la vie au point d’en mourir
L’Aimer au point qu’il faut se battre…
Pour que chacun puisse vivre
Dignement et sans maître !…
©Jean Dornac
Lyon, le 15 janvier 2017
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