12 novembre 2016
6
12
/11
/novembre
/2016
07:41
William Turner
Des couleurs aux puretés Indécises
Flottent paisiblement dans les mirages de mes pensées
Caressant de leurs ondes précises
L'insomnie de mon âme et le trouble de mon sommeil fané.
Des tourbillons de souvenirs,
Se heurtant à la clarté de l'imperfection
Et son être qui voulait bâtir,
Patiemment le fardeau de mon addiction.
Dans cette herbe verdâtre
Son âme amplifie mes sens et enlace mon corps.
Et le vent froid effleure ce théâtre
Où la vulnérabilité s'affirme comme la clé du trésor
La chaleur de ses lèvres roses
Adoucis l'indifférence de ce ciel gris.
Et nos mains blanches qui osent
S'embrassant aux yeux de ces visages surpris.
Mes doigts qui lisent chaque partie de sa peau
Et ses yeux qui m'attirent à l'aveuglette.
Je me vois étouffer au rythme de ses maux
Mourant noyé à la lisière de ses fossettes.
Des rêves aux attraits fragiles
Flottent paisiblement dans les mirages de mes pensées.
Caressant de leur beauté fertile
La pudeur de mon âme et la passion de mon amour lâché.
Souris encore comme dans ce banc noir
Pour emprisonner à jamais mes rêves et mon cœur
Dans cette bulle ou ton amour sera mon seul espoir
Et où tes lèvres seraient la demeure de mes joies et de mes peurs
©Lofti Belouad
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits