26 novembre 2016
6
26
/11
/novembre
/2016
07:38
Des ombres absentes au goût du néant,
S'emprisonnent dans un spectacle sans authenticité.
Leurs yeux figés de craintes et de marginalité,
Criaient un silence qui glace le sang.
Et ce vieux monde qui berce,
Vendant un espoir contre de jeunes âmes
Victimes du temps qui serre ses chaînes de flammes,
Noyant leurs rêves dans la valse de l'indifférence.
Des corps vides qui courent,
Cherchant à assembler cette vie.
Mensonge d'un bonheur infini,
Qu'ils cherchent dans les paroles d'un sourd.
Et ce temps qui accélère aux pas des obligations,
Traîné par cette raison traîtresse
Mère de l'ennuie qui prétend être sagesse,
Qui gèle l'intensité et les folies des damnations.
Et puis cette nature qui flotte,
De l'immensité du ciel jusqu'aux profondeurs de la terre.
Elle rend la vie et le temps aussi paisibles que la mer,
Ressurgissant chez ceux qui l'aiment cette folie qui se cache.
Ces ombres absentes au goût du néant,
S'emprisonnent dans un spectacle sans sourire.
Leurs yeux figés s'agrippaient au temps mais oubliaient de vivre,
Et la mort les appela d'un cri qui glace le sang.
©Lofti Belouad
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits