15 octobre 2016
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A pris ma vie.
De mes pupilles de Marin,
Marée de sel s'éparpille.
Ah ! Que l'éternité s'amène,
Là où nos âmes s'étreignent.
Dans les yeux du monde,
Un néant qui m'attriste.
La passion est vagabonde,
L'indifférence est élite.
Ainsi je rêve de prairies sans lois,
D'une utopie où je me perds avec toi.
Ce sourire qui me caresse,
Et dans un vent doux je me noie.
De vulnérabilité et de tendresse,
Dans tes fossettes je scelle ma foi.
Que mon amour s'arrête,
Ma déchéance est enfin prête..
Hélas ! La raison est hypocrite,
Et ma colère a un sens.
Je souffle mes doléances écrites,
Qui aux astres chantèrent peurs et souffrances.
Contant un amour ardent mais éphémère,
Enfantant une mélancolie pure et sincère.
Dans ma bulle,
Je te croyais à mes côtés.
De l'aube au crépuscule,
Tu as aspiré en moi toute beauté.
Et je me retrouve sans bulle ni coeur,
Aussi indifférent que ces âmes
qui me font trembler de peur.
Ah! Dans ma prairie,
Je me perds.
Du ciel gris,
Jusqu'à la salure de la mer.
Mon amour est parti,
Et dans mes rêves j'en fais une autre vie.
Lune de chagrin,
A pris ma vie.
De mes pupilles de Marin,
Marée de sel s'éparpille.
Ah ! Que l'éternité s'amène,
Là où mes rêves s'éteignent.
©Lotfi Belouad
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