30 octobre 2016
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Le jour
de sa main transparente
pousse la porte légère
des paupières fermées…
d’un regard
où reposent les Signes
il efface le tumulte
et disperse
l’épouvante nocturne…
Encore accroupis
dans la confusion
à peine dissoute
des choses de la nuit
les hommes
comme une chevelure
qui s’allume
feront jaillir de leurs pas
les racines impatientes
du sentier qui s’écoule…
… obstinément…
… mais l’huile parfumée
de l’heure qui s’avance
transfigure l’écorce du cœur
comme un fruit de la terre
perchant l’enfance de la vie
sur l’épaule admirable
de l’astre aux multiples visages…
©Victor Varjac
Antibes, octobre 1998
Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de Plume
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