3 octobre 2016
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Dans ces vers dédiés à mon ami défunt, des pensées pieuses, j’aperçois.
Ma vision calque, imprime en relief son corps glacial au loin endormi.
Méticuleusement, j’invente et j’esquisse une auréole à mon cher ami.
Sans effort, je tire du néant des réminiscences, des images j’entrevois.
Quelle affliction, cette amitié spirituelle disparue, me laisse un tourment.
À mon ami, disciple de l’Esprit Saint, sans cérémonie, une sœur je lui donne.
Prêtes-tu oreilles, entends-tu mon dire cher ami ? Hélas ! Le silence résonne.
En révérant le Divin, mes yeux lamentables sont fixés vers le firmament.
Au bout de l’outre-mer, sans tambour ni trompette, sans être vu ou perçu,
Il s’est effacé, s’est éteint, ce fut sa dernière volonté, et son repos solennel.
Mon frère-ami a navigué ses voiles vers l’au-delà, vers la sérénité éternelle.
Il s’est éclipsé seul vers la nébuleuse, la voie lactée invisible à l’œil nu.
J’ai fait fausse route me parait-il, je l’ai cherché, je ne l’ai point trouvé !
L’absence de ses sages conseils, m’accompagne, me conduit droit au destin
Qui m’entraîne aux abords des affres obscures du deuil et du chagrin.
Mais qui et pourquoi m’a-t-on volé mon ami ? Mais qui donc me l’a enlevé ?
Sans craintes, il émigre et longe divinement les voies tracés par le Seigneur.
À l’écoute de mes plaintes angoissées, dans une ambiance de piété
Suivie de prières, à le voir une toute dernière fois, sans succès j’ai tenté.
Mon ami n’a plus les pieds sur cette terre ! Il est mort ! Amèrement je pleure !
Cher ami,
À la fin de tes labeurs terrestres, tes sacrifices et ta profession religieuse,
Humblement je te prie, de m’inclure dans tes prières chaque jour.
Repose-toi donc, c’est ton dernier voyage, la paix soit avec toi toujours.
Je te promets sans faute de garder dans mon cœur ta devise précieuse.
Ad lucem per crucem
À la lumière par la croix
©Nancy Turnier-Férère
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