8 août 2016
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Je te cherche partout où mes yeux s’évadent,
Partout où la nature est belle, où elle parade.
Combien faible est mon âme inapaisée, cloîtrée,
Quand tristement je te chante des mélopées.
Je ne veux donc pas mourir avant de te dire
Encore chèrement, je t’aime, je t’aime à ravir.
Ô mon pays au loin.
Dans mes pensées, malgré cette claire lumière
Que nous accordent tes brillantes nuits stellaires
Et tes somptueux beaux jours si souvent revenus,
Pourquoi suis-je donc comme une enfant perdue ?
Suis-je comme un oiseau sans ailes et sans air ?
Je ne fais que prier pour toi, car tu m’es cher.
Ô mon pays au loin.
Imagine bien une femme aveugle, pour elle
Tout est beau, elle improvise un horizon réel,
Elle se précipite pour mieux jouir de ce bonheur.
Quel plaisir que de palper, d’effleurer ta chaleur.
Pour mieux respirer les fruits de ta moisson,
Elle éparpille des semences et claque son ‘ason’.
Ô mon pays au loin.
De ta beauté nonpareille ne me reste que l’image.
Mes désirs, mes souhaits ne sont que des mirages.
Dans ce labyrinthe infini, virevoltant et abominable,
Maintes fois j’y pense, serai-je à jamais capable
Sous mes pieds nus fouler ton sol victorieusement
Et enfin embrasser ton bicolore affectueusement ?
Ô mon pays au loin !
©Nancy Turnier-Férère
(Chants de Rêves Cris d’Espoir 2012)
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